de l'aide svp merci

Arnolphe : Vous n'avez pas pu ou pas voulu vous en défendre ? Dites-moi la vérité Agnès, car comment pourrais-je croire que vous n'avez pu vous défendre ? Vous qui êtes si vive…
Agnès (en aparté) : Comment le convaincre, plus je me défendrais, moins il me croira. 
Arnolphe : vous embuez bien songeuse
Agnès : Et bien oui, je lui ai donné ce ruban, il s'est blessé et la vue du sang m'a fait indisposée à tel point que je lui ai demandé de se faire un bandage avec votre ruban pour cacher cette vilaine plaie à mon regard. Voilà vous savez tout, mais cela n'a pas plus d'importance que celle que lui donnerez.
Arnolphe : Me voilà coupable de donner de l'importance au cadeau que je vous offre, Obligé de rendre des comptes sur mes sentiments, bientôt je vais être traité de sensible, de trop fragile ou de susceptible. C'en est assez, j'offre un ruban pour symboliser les nouveaux liens qui nous unissent, et il sert de pansement à un médiocre qui vous aura fait pleurer par quelques gouttes de sang. dois-je moi aussi me blesser pour vous voir m'ouvrir votre coeur et votre âme, ou suis je condamné à vous regarder papillonner et offrir à quelque malheureux mes présents ?